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Grippe aviaire: Phantasme ou menace?

A la page: 
 
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2246452&rubId=5547 
 
l'on peut lire (extraits): 
 
 
<<17-10-2005  
 
Grippe aviaire, du fantasme à la menace 
 
Les pays développés se mobilisent pour prévoir l’imprévisible. La gestion du risque collectif devient un enjeu économique et politique 
 
C’est l’alerte générale, la veillée d’armes. Une guerre mondiale, déclarée contre un ennemi encore inconnu, d’une espèce mutante. On ne sait ni le jour ni l’heure, mais ce n’est qu’une question de temps, disent les experts : le virus de la grippe aviaire frappera un jour, déclenchant une pandémie planétaire. Cet hiver, dans six mois, dans un ou dans deux ans, dans vingt ans ? Nul ne sait, mais, prophétisent les scientifiques, «tous les ingrédients sont là». Comme en 1957 et en 1968, le fantôme de la grippe espagnole de 1918 qui avait fait cinquante millions de morts resurgit. 
 
Les pays développés se mobilisent donc pour prévoir l’imprévisible. 
 
(...) 
 
Les pays riches constituent à prix d’or des réserves d’un médicament antiviral qui n’a pas encore fait toute la preuve de son efficacité. Dans le même temps, ces pays préemptent des stocks massifs de vaccins en cours de production dont rien n’indique qu’ils protégeront la population contre un virus mutant.  
 
Jackpot pour l'industrie pharmaceutique 
 
Des investissements au détriment de la lutte contre le virus à sa source, c’est-à-dire chez les animaux, en finançant, comme le préconise la FAO, des programmes d’abattage des oiseaux, de fermeture des marchés, de limitation des mouvements d’animaux et de vaccination des volailles. Faute de pouvoir offrir aux éleveurs des compensations financières, les gouvernements de pays touchés – Vietnam et Indonésie en tête – renoncent à l’abattage systématique des élevages de poulets dans les zones contaminées. 
 
Dans l’industrie pharmaceutique, la catastrophe annoncée se transforme en jackpot pour les deux fabricants de traitements antiviraux, le suisse Roche qui commercialise le Tamiflu et, dans une moindre mesure, GlaxoSmithKline qui produit le Relenza. Roche a vu son action monter de 40n neuf mois. Le chiffre d’affaires du Tamiflu explose : à 375 millions d’euros pour le premier semestre 2005, il pourrait dépasser les 650 millions sur l’année. Sanofi a décroché en septembre un contrat de 100 millions de dollars (82 millions d’euros) avec les États-Unis. 
 
C’est une usine à gaz: on dépense des centaines de millions d’euros à stocker des traitements et des masques, alors que c’est un problème vétérinaire. Il serait plus efficace de vacciner les poulets et les canards dans le monde entier», souligne un médecin français au cœur du dispositif. «Le problème, c’est qu’après les affaires du sang contaminé, de la vache folle et de la canicule, la politique a pris le dessus dans la problématique de la précaution.»>> 
 
C'est ce que nous retiendrons... 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 19.10.2005
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