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La vie après le pétrole 1

ÊTES-VOUS BIEN PRÊTS  
POUR L’APRÈS-PÉTROLE?
 
 
«Demain, le Moyen Âge…» 
 
Le problème 
 
Alors que les quantités mondiales de pétrole consommées sont de plus en plus importantes, celles qui sont découvertes le sont de moins en moins : actuellement, il est, chaque année, découvert deux à trois fois moins de pétrole que nous en consommons. Cette tendance ne peut indéfiniment se prolonger... Et si le pétrole a déjà connu plusieurs crises, il semble que celle qui nous attend soit d’une ampleur inédite et arrive bien plus tôt que nous ne l’imaginons généralement… Comment la situation peut-elle évoluer ? Quand risquons-nous d’être confrontés à une pénurie ? Qu’est-ce que le pic de production du pétrole [aussi appelé « pic de Hubbert »] ? Et surtout, comment et avec quelles énergies alternatives appréhender, anticiper et vivre cet «après-pétrole» ? 
 
La vie sans pétrole 
 
Le prix du baril de brut ne cesse d’augmenter… C'est dans ce contexte qu’est paru un inquiétant livre de Jean Luc Wingert intitulé : « La vie après le pétrole » aux éditions Autrement. 
Le pétrole est partout, y compris dans une tranche de jambon : élevage, fabrication d'aliments pour animaux, engrais, emballage... le secteur agro-alimentaire est aussi un grand consommateur d'énergie. Même s'il est moins gourmand que les transports. 
L’on sait que le pétrole est une énergie non renouvelable. Alors à quand sa fin ? Parce que cette question débouche sur une réalité terrible, les réponses sont souvent mensongères. Un tiers des réserves déclarées par l'OPEP – organisation des pays producteurs - n'existe{nt} tout simplement pas. Le pic de production doit-il intervenir en 2015, 2010, 2008, 2007, 2006 ? Ou bien y serions-nous déjà ? 
Toujours est-il que, à compter de cette date, nous entr{er}ons dans la déplétion : La production de pétrole commence{ra} alors à chuter. Par quoi le remplacer ? Il n'y a pas vraiment d’énergies de substitution. Le gaz trouve son pic de production en 2030, le charbon en 2050 et même l'uranium ne sera pas éternel... 
Alors, les énergies renouvelables ? 
Les énergies renouvelables n'arriveront pas à « faire tourner le monde » tel qu'il fonctionne aujourd'hui. La vie après le pétrole c'est, dans l’hypothèse la plus optimiste, forcément beaucoup moins de transports et de beaucoup d’autres choses, de drastiques économies d'énergie devant conduire les «homos petrolicus» ou «homos hydrocarbonum» à diviser leur consommation au moins par deux. 
La «relocalisation» - comme l’on dit - des marchés va devenir indispensable, c’est-à-dire produire près des lieux de consommation. Et il faudrait le faire le plus vite possible. Nous n’avons pas voulu, lorsque nous pouvions encore choisir de le faire, devenir volontairement «écologiquement vertueux» ou «écologiques» tout court; alors cela va nous être imposé par les circonstances … 
À vrai dire c’est plutôt «consommer près des lieux de production» qu’il faudrait dire, car c’est cela qui fait consommer des produits du terroir et de fruits et légumes de saison, ce qui est bien meilleur pour la santé ! Voilà au moins un effet positif de la déplétion du pétrole, et il y en aura d’autres… 
L'auteur du livre «La vie après le pétrole» suggère une taxation du pétrole de 30 pour cent pour financer la révolution vers la sobriété. C'est donc une réelle prise de conscience qui est serait, d’urgence, à faire... 
Or, aujourd'hui, dans tous les pays, tous les systèmes politiques et économiques continuent à vivre comme si l'or noir était inépuisable… 
Mais ce n’est assurément pas le cas! 
Alors, que va-t-il se produire? 
Sommes-nous prêts? Êtes-vous prêts ... à bientôt vous passer de pétrole? Et du reste? 
Et pourtant c'est inéluctable : Le pétrole est une ressource présente sur la planète en quantités limitées. Or nous approchons rapidement du moment à partir duquel le pétrole encore disponible commence à être de plus en plus difficile et cher à exploiter, moment aussi où les quantités que l'on arrive à extraire vont être insuffisantes pour couvrir une demande de plus en plus importante. (Les réserves ont, pour des raisons politiques et économiques, été largement surestimées et les guerres sont déjà là depuis longtemps: ce sont les guerres du pétrole qui font l'actualité.)  
Le problème est que le pétrole est comme le «sang» du monde moderne: tout ce que nous connaissons fonctionne grâce au pétrole et de nombreuses activités en sont grandes consommatrices... En fait, il est impossible de trouver quelque chose qui ne soit pas dépendant directement ou indirectement du pétrole, y compris toutes les énergies dites alternatives. 
L'augmentation des cours va entraîner d’insurmontables problèmes économiques et lorsque le pétrole viendra à manquer notre société va tout bonnement s'arrêter de fonctionner. Le pétrole qui reste ira probablement, mais seulement le temps de quelques réserves, au plus fort, au plus offrant ou au plus demandeur : USA, Chine, Inde...  
Que se passera-t-il ensuite? Si l'on fait un effort d'imagination et que l'on enlève du décor tout ce qui est dépendant du pétrole... il ne reste plus grand chose. Et c'est probablement ce qui va nous arriver.  
Le pétrole, c'est décisif pour les transports (du vélo à l'avion et la fusée, en passant par l'automobile et les camions), les médias (du téléphone à l'internet, en passant par la radio et la télévision), toute l'agriculture (machines, transports, engrais et produits de traitement), l'industrie (toutes les usines), la chimie, aussi l'électricité (centrales, y compris nucléaires) et même pour l'eau qui alimente les conduites de nos maisons (stations de pompage): tout cela va être remis en cause. 

 

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Modifié en dernier lieu le 17.10.2005
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