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Vivre sans auto, est-ce possible?

Création de villages sans voiture en France et ailleurs. 
 
L’idée est de rapprocher êtres humains et Nature sans se rendre dépendants de la voiture, de sortir du dilemme entre la ville et la campagne avec voiture, et choisir une 3ème voie qui soit un équilibre entre l’autarcie et l'ouverture au monde. 
 
Ce projet part d’une révolte, d’un problème gravissime: L'on continue à développer des modes de vie qui seront complètement dépendants de la voiture et desquels découle une ribambelle de désastres non prévus: une coupure avec nos environnements immédiats, l’utilisation de produits transportés à tout va et servis dans tous ces supermarchés, des réseaux d’amis éloignés les uns des autres, une économie régionale, nationale, mondialisée. 
 
Avec un million et demis de tués par an, la voiture peut se vanter de tuer plus que toutes les guerres. Avec les animaux écrasés sur les routes, elle peut se vanter de tuer plus que la chasse. Avec ses émissions polluantes elle peut se vanter de polluer plus que tout autre industrie. 
 
Les routes stérilisent des espaces plus importants que toute autre activité humaine. Les autoroutes créent des coupures pires que les fleuves. Les routes représentent les plus grands dépotoirs toxiques étalés dans l’espace. Si nous développons les productions végétales pour faire des carburants pour nos moteurs, les transports routiers pourront même se vanter d’utiliser plus d’espace agricole que l’agriculture nourricière. Et la voiture est typique de nos visions égoïstes individualistes. 
 
Dans une démarche écologique ou de décroissance, la remise en cause de la voiture semble alors un angle d’action plus que fondamental. Or malgré tous les beaux discours sur le développement durable, le nombre de voiture continue à augmenter dans les pays riches. Si le monde entier se met à {se} conduire comme en Occident nous multiplierons le nombre de voitures par 6 en 2050. Si tout le monde se met à conduire autant qu’aux Etats-Unis (modèle que nous suivons actuellement en vivant de plus en plus à la campagne avec nos voitures), nous multiplierons le nombre de voitures par 11 en 2050. 
 
Face à cette dramatique situation, que pouvons-nous faire? Peut-être démontrer en des lieux de campagne qu’il est possible de vivre sans voiture en renouant avec la vision écologique de l’économie de proximité proche de la Nature. 
 
Basé sur un contrat clair entre les habitants consistant à vivre sans voiture ce projet vise un foisonnement d'initiatives tant agricoles, qu'artisanales, culturelles et sociales... etc, dynamisant une économie de proximité ainsi que la recherche et l'innovation. Il développera des alternatives à la voiture, incluant entre autres des infrastructures pour la bicyclette, la traction animale et les transports en commun, permettant une vie agréable sans automobile. La perspective est très actuelle avec la montée des prix du pétrole, et parait même, à terme, inévitable. 
 
En se coupant de l’univers automobile, l'on s’ouvre à un univers local, de proximité avec la Nature et les habitants. De la remise en cause des transports individuels motorisés peuvent découler la relocalisation, l’écologie et un avenir durable pour tous. 
 
De tels projets peuvent recréer la dynamique qui faisait que les gens avaient envie de vivre proches les uns des autres, tout en permettant le maximum de production locale. Voyager n’est pas exclu mais pour une longue période pour découvrir vraiment d’autres gens et d’autres horizons, dans ce cas il n’est pas grave d’utiliser des moyens de transport plus lents comme le train et le vélo plutôt que l’avion et la voiture. L’usage de transports doux va favoriser la production et les échanges locaux de nourriture, l’utilisation d’énergie et de matériaux locaux. Cela soutient les transports publics locaux. 
 
Attention, il ne s’agit pas de créer des lieux fermés, bien au contraire. Comme tout le monde utilise la voiture pour aller voir les autres, elle est perçue comme un outil de rencontre. En fait, la voiture permet de rester en contact avec des gens qui sont loin en coup de vent, tout en restant la plupart du temps enfermé dans une boîte en tôle insensible aux contrées traversées. L’idée est, au contraire, de s’ouvrir énormément à la micro-région autour du village sans voiture. 
 
L’idée est aussi de faire des tournées de colportage en âne ou vélo, pour organiser rencontres et échanges avec les alentours. 
 
Organisation engagée dans un tel projet: 
 
www.decroissance.org 
 
www.decroissance.info 
 
www.worldcarfree.net 
 
Voir les articles dans Carbusters de juin 2003, dans Silence de Décembre 2004 et dans Passerelle-eco de l'Automne 2005. 
 
http://lists.riseup.net/www/info/villagessansvoiture

 

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Modifié en dernier lieu le 14.10.2005
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